Exceptionnellement, nous ne traiterons pas de l’immobilier en Espagne cette semaine, mais d’un sujet qui nous concerne tous, le confinement et sa sortie.
L’humanité doit faire face à la plus grande crise de nos générations.
Quelques points abordés dans cet article :
- Nous savons que l’impact économique et social sera du jamais vu depuis 1929 : voir notre article « Coronavirus : Impact économique de la pandémie en Europe »
- Il n’y aura pas de sortie facile du confinement
- On ne pourra pas « déconfiner » tout le monde en même temps
- Les masques et les tests seront insuffisants
- Le scénario officiel de de sortie du confinement pose problème
- Un scénario alternatif permet de réduire les risques et de redémarrer l’économie
- Une enquête auprès de 30.000 ménages confinés en Espagne
- Il faudra peut-être laisser « infecter » 80% de la population
- Les tests officiels sur la chloroquine retardés !
- L’ivermectine, peut-être une solution simple dans la lutte contre le Coronavirus ?
- Il n’y aura pas de retour à la « vie d’avant », même après l’arrivée d’un vaccin, c’est-à-dire en 2021
- Nos libertés individuelles peuvent être remises en cause
- Il faudra être prêt à retourner dans un nouveau confinement ou à affronter un nouveau virus
Le confinement, un remède (peut-être) pire que le mal ?
Le confinement était nécessaire pour sauver le plus de vies possibles à court terme. Mais à long terme, c’est peut-être une mauvaise solution car les dégâts économiques provoqués par l’arrêt de la majorité des activités auront un impact social considérable. Et ils seront responsables directement ou indirectement de dizaine de milliers, voire de centaine de milliers de morts.
Pendant cette crise, on a trop souvent opposé la vie à l’économie, et humainement et naturellement on a évidemment privilégié la vie en choisissant les méthodes de confinement dans presque tous les pays. Mais le remède (le confinement) peut avoir des effets plus négatifs que le mal. La récession économique sans précédent (à part peut-être en 1929) qui nous attend :
- détruira des dizaines de millions d’emplois voire des centaines de millions d’emplois,
- appauvrira des pays et des régions pendant plusieurs années,
- provoquera le désespoir et la « déqualification sociale » de centaines de millions de familles (1,25 milliard de travailleurs courent un risque de licenciement ou de réduction de salaire, selon l’OIT, l’Organisation internationale du travail),
- engendrera certainement une hausse des actes violents, l’apparition de révoltes populaires ou même de révolutions ou de guerres !
On assistera alors à une augmentation massive de la pauvreté et de la malnutrition, et certainement à une baisse de l’espérance de vie y compris dans les pays les plus développés. En réalité, nous n’étions pas dans une opposition vie/économie mais nous opposions la vie à la vie car l’économie est aussi à la source de la vie : c’est l’économie qui permet d’assurer le niveau de vie et le bien-être de chacun, et ce sont les impôts qui en dérivent qui sont utilisés pour financer les systèmes éducatifs et les systèmes de santé publics.
De plus le confinement ne nous garantit en rien la disparition du virus. A la sortie du confinement, le virus sera toujours là, et la pandémie pourrait repartir avec encore des dizaines de milliers de morts. Et nous nous retrouverions à nouveau confinés, nous enfonçant alors dans une crise économique qui serait alors totalement incontrôlable. Et avec des conséquences humaines, sanitaires et sociales inimaginables.
Un espoir : que les études en cours confirment les essais menés par le Dr Raoult sur la chloroquine ou par les chercheurs australiens sur l’ivermectine (voir la présentation à la fin d’article), ou encore valident l’utilisation d’autres remèdes, transmission de plasma de patients guéris, utilisation d’une molécule tirée de l’hémoglobine du ver marin ou de cellules issues du cordon ombilical, etc. Ce qui permettrait aux services de santé de faire face à un afflux massif de malades et de diminuer le taux de mortalité jusqu’à la création d’un vaccin d’ici un an. Et là le confinement aura joué son double rôle de sauvegarde des vies et de « gagneur de temps » pour permettre la mise au point de ces traitements.
Seuils d’immunité : une théorie bancale
C’était la théorie anglaise, opposée au confinement, qui se basait sur un seuil d’immunité grégaire (immunité collective) à partir du moment où le virus avait infecté 60% de la population. Et ce seuil a été repris ensuite par nombre de journalistes, et on a tous fini par y croire.
Mais ce pourcentage n’est en réalité basé sur aucun article scientifique ou aucune étude liés au Covid-19.
Quelques remarques :
- Le seuil d’immunité grégaire de la variole (transmission par contact social) est de 83-85%, celui de la rougeole à 83-94% (transmission par voie aérienne), celui de la coqueluche à 92-94% (transmission par gouttes de salive), etc
- Il s’agit d’un nouveau coronavirus et beaucoup de travaux sont en cours pour comprendre l’immunité à ce virus. Il est trop tôt pour dire combien de temps dure l’immunité ou si le virus peut se modifier.
- Peut-on se protéger du coronavirus par une forte immunité collective ou est-ce comme la grippe où de nouvelles souches apparaissent chaque année et nécessitent des vaccins répétés ? Nous n’en savons rien !
Bref, aujourd’hui, nous ne connaissons pas le seuil d’immunité grégaire du Covid-19, il pourrait très bien être de 55% comme de 95%.
La mortalité du coronavirus largement surestimée !
Le taux de mortalité est beaucoup plus faible que celui annoncé officiellement
Le taux de mortalité du coronavirus est le rapport du nombre de morts au nombre de personnes infectées. Or nous ne connaissons pas ce nombre de personnes infectées même approximativement. Et nous lisons depuis le début de l’épidémie que le taux de mortalité est situé entre 2% et 4%. Ces chiffres sont faux ! le taux de mortalité est beaucoup plus faible.
Si on se réfère à une étude de l’Imperial College (8ième université au monde et 13 prix Nobel) parue le 30 mars, l’Espagne avait au 28 mars entre 3,7% et 41% de sa population déjà infectée, soit 2 à 20 millions d’habitants ! Et l’Italie entre 3,2% et 26% de sa population déjà infectée, soit 2 à 16 millions d’habitants.
Plus d’une semaine après, au 6 avril on comptait en Espagne environ 13.340 décès. Sur la base des données de l’Imperial College (2 à 20 millions d’habitants infectés en Espagne au 28 mars), le taux de mortalité serait alors compris entre 0,07% et 0,67%.
D’autres statistiques viennent confirmer ces pourcentages. Les Israéliens procèdent à des tests de dépistage du coronavirus en masse. Au 7 avril, ils avaient réalisé 109.700 tests : 9.006 personnes avaient été testées positives et on comptait 59 décès, soit un taux de mortalité de 0,66%. D’autres pays sont aussi à moins de 1% de taux de mortalité : le Vietnam (0%, aucun mort), la Nouvelle-Zélande (0,09%), le Qatar (0,22%), l’Islande (0,38%), Singapour (0,44%), les Emirats Arabes Unis (0,53%), l’Afrique du Sud (0,66%), l’Australie (0,71%), la Russie (0,74%) et le Chili (0,77%).
La majorité de ces pays pratiquent des campagnes de dépistage massif et/ou le port du masque généralisé et/ou l’isolement des personnes infectées.
Il est probable que le véritable taux de mortalité soit autour de 0,50%, et ne dépasse pas les 0,70%.
Des masques !!!
Dans tous les pays européens et en Amérique du Nord, on nous a répété pendant des semaines que le port des masques n’était pas obligatoire. Volte face, presque tous aujourd’hui préconisent son port à l’extérieur ! Les dirigeants et les autorités sanitaires s’appuient sur la diffusion très récentes (mercredi 1er avril) d’informations émanant des Académies américaines des sciences qui ont affirmé que le virus peut en réalité se transmettre quand les gens ne font que parler ou même simplement respirer, plutôt que seulement lorsqu’ils éternuent ou toussent.
Nous avons finalement découvert ce que les … Asiatiques savaient depuis longtemps !!!
- Avec 7,5 millions d’habitants, Hong Kong ne compte que 4 morts du coronavirus. Une vie quasi normale (à l’exception des écoles qui sont fermées) et beaucoup de gens tous les jours dans les rues, mais tous avec des masques
- Encore plus frappant, le Vietnam qui compte 97 millions d’habitants et aucun mort mais toute la population porte des masques
La semaine dernière, j’avais interpellé des élus en posant 5 questions simples :
- Doit-on conclure qu’on nous impose un confinement prolongé car nous sommes en pénurie de masques ?
- Est-il vraiment compliqué pour des entreprises européennes de fabriquer des masques ? Cela me paraît quand même beaucoup plus simple et moins coûteux que des équipements de respiration artificielle
- Si nous sommes en pénurie, pourquoi les gouvernements ne diffusent pas plus d’informations pratiques aux populations sur les méthodes de fabrication de masques aux normes alors que c’est à la portée de tout le monde ?
- Pourquoi ne pas fournir des kits de fabrication dans les pharmacies ou les supermarchés ? Si les entreprises ne peuvent pas en produire pour la population, ce serait tellement simple de fournir des kits de fabrication (tissu, fil, élastique, aiguille à coudre, agrafeuse, …) aux familles et en plus les enfants adoreraient cela pendant le confinement !
- Si le savon de Marseille (ou autre) est efficace pour détruire le virus sur les mains, pourquoi ne pas laver les masques avec du savon et les réutiliser plutôt que de les jeter ? Les spécialistes disent oui pour les masques en tissu et non pour les masques chirurgicaux car ils perdraient une partie de leur capacité de filtration. Mais alors utilisons 2 masques usagés et lavés au lieu d’un, et leur capacité de filtration sera alors supérieure à celle d’un seul masque !
Le masque a terrassé en un mois l’hégémonie politique et économique de l’Occident. L’Occident est mort ! Vive l’Asie !
Quid des résultats des tests sur la chloroquine annoncés pour début avril ?
Je ne sais pas si la chloroquine est ou non efficace dans le traitement du coronavirus. Mais je sais que le ministre français de la Santé, Olivier Véran, avait déclaré le 21 mars « « J’ai demandé à ce que l’étude du professeur Raoult puisse être reproduite (…) dans d’autres centres hospitaliers, par d’autres équipes indépendantes. Je suis cela d’extrêmement près (…) Aujourd’hui, je n’ai aucune donnée suffisamment validée scientifiquement, médicalement pour tendre vers une recommandation mais j’ai donné toutes les impulsions nécessaires pour que nous ayons ces données (…) dans une période que j’estime à moins de quinze jours ».
Moins de 15 jours à partir du 21 mars, ça nous amène au plus tard le 5 avril… et nous sommes le 8 avril. Alors que donnent les résultats de ces tests réalisés dans les autres centres hospitaliers ?
Et bien rien du tout ! Tout simplement parce que ces tests (l’étude Hycovid menée par le CHU d’Angers) n’ont démarré que le 1er avril ! Et malheureusement ce n’est pas un poisson d’avril. Pourquoi avoir attendu 11 jours (du 21 mars au 1er avril) pour commencer ces essais ? Les explications et mises en place méthodologiques ne peuvent justifier ce décalage. Il s’agit de la plus importante urgence sanitaire depuis au moins 70 ans, les essais auraient dû débuter le 22 ou le 23 mars au plus tard.
Conclusion : nous n’aurons aucun résultat des essais officiels avant le 15 avril au mieux !
PS : autres surprises, l’étude Hycovid ne testera pas l’association préconisée par le Pr Raoult, hydroxychloroquine et azithromycine, mais seulement l’hydroxychloroquine. De même le dosage testé n’est pas celui préconisé par le Pr Raoult. Et je répète, je ne suis ni pro ni anti chloroquine, je constate seulement des faits.
Une enquête statistique en Espagne pour savoir et agir !
L’Institut de santé Carlos III (institut espagnol de recherche en santé publique), en collaboration avec l’INE (Institut National de Statistique espagnol), va mener une enquête auprès de 30.000 ménages en Espagne pour savoir avec la plus grande exactitude possible le pourcentage de la population infectée et immunisée, et suivre l’évolution de la pandémie.
Cette étude est nécessaire pour permettre aux responsables de la santé publique pour déterminer comment entamer l’étape suivante, celle de la désescalade des mesures, c’est-à-dire la phase de transition entre un retour progressif à la normale, et qui, en fonction de ces résultats, se déroulera à un rythme ou à un autre.
L’Institut de santé Carlos III va former 500 équipes d’enquêteurs exclusivement dédiées à cette tâche, qui devrait être complétée par une structure organisationnelle centrale. Ce personnel collecterait les échantillons biologiques, effectuerait les tests rapides disponibles et ferait des prélèvements sanguins si besoin.
Afin que l’échantillon soit représentatif et valable, il sera réparti par province, en combinant deux critères. L’échantillon sera pour moitié représentatif de toutes les provinces (taille minimale de l’échantillon de 600 sujets par province) et l’autre moitié sera répartie proportionnellement à la taille de la population de chaque province. Dans le cas de Madrid, au moins 5.000 personnes seront enquêtées et à Barcelone, 4.000. Tous les membres des ménages seront inclus dans l’étude, de sorte que l’échantillon comprendra des participants de toutes les tranches d’âge, et les ménages seront revisités au bout de 21 jours pour être analysés à nouveau. Cette étude pourra être étendue sur une plus longue période.
C’est la première étude de ce genre réalisée par un pays. Les autorités espagnoles estiment qu’il est essentiel que les experts puissent être informés pour adopter des mesures de désescalade et prévenir un retour de la pandémie.
Un exemple à suivre par tous les pays avant d’entrer dans la phase de déconfinement.
Le scénario (officiel) de sortie de confinement privilégié
C’est le scénario qui serait préconisé par les USA, choisi par l’Italie, mais certainement aussi par l’Espagne et d’autres pays européens.
Première phase – En confinement
Des conditions devront être remplies et des procédures mises en place avant de sortir de quarantaine :
- La première est qu’il existe des preuves que la transmission du virus a été ralentie pendant au moins 14 jours, sa période d’incubation.
- La seconde est la possibilité de tester toutes les personnes présentant des symptômes et de suivre – par téléphone portable, par exemple, comme ils l’ont fait en Asie – les infections éventuelles afin de pouvoir les contacter rapidement si nécessaire, ainsi que les moyens d’isoler et d’admettre les personnes malades dans des installations destinées à les accueillir.
- La troisième est la disponibilité de tests sérologiques pour savoir quel pourcentage de la population a contracté la maladie et développé des anticorps.
- Et la quatrième, essentielle, est le renforcement des infrastructures de santé afin qu’elles ne soient pas à nouveau submergées à l’arrivée d’une nouvelle vague
Pendant cette phase, il est important de sensibiliser le plus possible les gens sur l’utilisation des masques dans les espaces publics, car il existe des preuves de transmission asymptomatique du virus. Inspirée par les expériences positives du Vietnam, de Taiwan, de la Corée du Sud et de Hong Kong.
Seconde phase – Dehors mais en semi-confinement et en distanciation sociale !
Dans la rue, enfin, mais avec un masque et pas tous, et pas trop près les uns des autres, et en limitant au possible les déplacements (scolarité, travail, courses) …
Dans cette phase, les écoles et les entreprises peuvent rouvrir et une grande partie de la vie normale peut être reprise progressivement. Certaines mesures de distanciation sociale devront cependant rester en place pour empêcher que la transmission ne s’accélère à nouveau. Les réunions de plus de 50 personnes doivent rester interdites et l’hygiène des espaces publics et des lieux de travail doit être renforcée. Toutefois, à ce stade, les personnes de plus de 60 ans ou ayant des antécédents médicaux devront toujours réduire leur temps de présence dans la communauté.
Certains pays européens ont commencé à évaluer avec prudence les moyens d’assouplir les restrictions. Au Danemark, le gouvernement envisage de commencer à rouvrir les écoles et de reprendre progressivement le travail, mais par roulement, pour éviter la surpopulation. En Belgique, il est envisagé de commencer par les écoles, de réduire progressivement le télétravail et de ne rouvrir les bars et les restaurants qu’à terme.
Les départs en vacances cet été risquent d’être compromis dans les destinations qui accueillent trop de monde – par exemple, la Côte d’Azur au mois d’août ou Ibiza ! – ou pour des longues distances en avion (il vaut mieux oublier les vacances aux USA ou en Thaïlande). Il sera permis de prendre des vacances de proximité dans des zones touristiques qui respecteront les règles de distanciation, ce qui veut dire en clair que tous les hébergements touristiques ne seront pas autorisés à ouvrir dans les stations les plus fréquentées !
Si la contagion est maintenue sous contrôle, cette phase devrait être plus longue que la première : de six mois à un an.
Ce sera aussi le moment d’identifier les personnes immunisées grâce à des tests sérologiques, qui leur permettront de mettre plus de personnes en première ligne de la lutte contre l’épidémie (soins de santé, soins aux malades…). La difficulté est de rendre ces tests massivement disponibles dans un court délai. De nouveaux et meilleurs traitements pour réduire la mortalité devraient être aussi mis au point.
Mais il ne faudra pas baisser la garde : si les nouvelles infections augmentent pendant cinq jours dans une ville ou une région ou si l’origine de tous les cas ne peut être retracée, nous devons être prêts à revenir à la première phase dans les zones concernées.
Troisième phase – Attendre le vaccin
Les psychologues et les sociologues avertissent qu’il est très probable que nous ne serons plus jamais les mêmes, que nous ne retrouverons jamais complètement notre ancienne normalité. Mais il viendra un jour où les restrictions pourront être levées. Quand ? Seulement lorsqu’un vaccin efficace et sûr aura été mis au point, ce qui n’est pas prévu avant un an. De nouveaux traitements thérapeutiques adaptés à cette maladie pourraient cependant déjà être disponibles cet été pour les futurs cas graves.
Quatrième phase – La prochaine fois, il faudra faire mieux !
Ce qui ne sera pas très difficile au vu des erreurs répétées commises : sous-estimation de la maladie, arrogance occidentale, absence de solidarité entre européens (« L’Europe a merdé », et pas seulement une fois, mais plusieurs fois), tests insuffisants, mesures de sécurité non prises (manque d’équipements de santé – assistance respiratoire, protection des soignants -, masques), permanence des événements publics et rassemblements (ne pas oublier qu’en France le plus gros cluster provient d’un rassemblement évangélique à Mulhouse rassemblant 2.000 personnes du 17 au 24 février qui ont diffusé le virus dans toutes les régions françaises).
Après avoir vaincu Covid-19, nous devons veiller à ce que nous ne soyons plus jamais pris au dépourvu face à la menace d’une nouvelle maladie infectieuse.
Les limites de ce scénario officiel
Ce scénario se heurte à plusieurs difficultés majeures :
- L’approvisionnement ! Pas seulement en masques ou en appareils d’assistance respiratoire nécessaires pour mener à bien ce plan, mais tout simplement en produits nécessaires pour les tests de dépistage, même les écouvillons (le long coton tige) risquent de manquer ! Et l’élaboration de nouveaux tests, dépistages sérologiques ou recherche d’anticorps prend du temps. Et tous les pays en veulent en même temps !
- La notion de distanciation sociale dans les écoles avec des enfants en bas âge, ou même avec des étudiants en université paraît très difficile, voire impossible, à mettre en œuvre
- Même chose pour les restaurants, les bars, les cinémas, les discothèques, les salles de spectacle, les stades, les salles de sport, les transports publics aux heures de pointe, etc.
- Ce scénario est associé à une utilisation externe de nos smartphones. Elle permet de cartographier les mouvements des malades diagnostiqués pendant les 48 heures ayant précédé l’infection et de favoriser la télémédecine afin, par exemple, de surveiller à domicile la fréquence cardiaque et le taux d’oxygène dans le sang. Or cela va à l’encontre de nos libertés individuelles, ce qui fonctionne en Chine, en Corée du Sud, à Taïwan ou au Vietnam est-il reproductible en Europe ? Bientôt on pourrait aller plus loin en imposant par exemple des bracelets biométriques surveillant notre température corporelle et notre rythme cardiaque : évidemment ces dispositifs sont efficaces et permettent de stopper très rapidement une épidémie. Mais ils peuvent aussi permettre à un Etat de tout savoir sur vous mieux que vous le savez : savoir ce qui vous fait rire, pleurer, mettre en colère, rend amoureux… Tous ces comportements sont des phénomènes biologiques mesurables comme la toux ou la fièvre. Ce serait alors un scénario à la « Big Brother » qui se profilerait.
Mais le confinement doit prendre fin
Le confinement actuel ne peut pas durer éternellement ou du moins jusqu’à ce qu’il y ait un vaccin disponible, c’est-à-dire dans un an environ :
- Les autorités publiques devront faire des choix difficiles pour passer à la phase deux et faire preuve de créativité dans la manière dont elles gèrent les équipements et les services hospitaliers (par exemple, pour optimiser le matériel de protection disponible).
- Et si nous voulons éviter la « bigbrotherisation », nous devons TOUS nous responsabiliser et avoir la possibilité de contrôler nos contrôleurs
- Les échanges d’informations et les collaborations scientifiques internationales doivent aussi être permanents : une découverte par des médecins à Barcelone peut sauver des vies le soir à Téhéran.
- La solidarité est une condition fondamentale de notre réussite à combattre la maladie : un pays atteint par une recrudescence du coronavirus doit pouvoir compter sur l’aide rapide en moyens et personnels de ses voisins. Plus jamais nous ne devons assister à ce que nous avons vécu avec l’abandon de l’Italie !
- Enfin, il faut mettre en place une relance économique concertée au niveau mondial. Et pour cela, il ne faut rien attendre des USA et de leurs dirigeants qui sont dans une logique d’enfermement. L’Europe, la Russie et les principaux pays asiatiques (Chine, Japon, Corée du Sud, Vietnam, …) doivent être les moteurs de cette relance.
Un scénario de sortie du confinement alternatif sûr et progressif
Dans le scénario officiel, il n’y a pas de dates fixes, ni de délais, c’est le virus qui commande !
Dans celui proposé ci-dessous, nous fixons les dates.
Je reprends ici un scénario de déconfinement basé sur une méthode logique et mathématique exposée par Gilles Malfreyt dans Quora. Mais en changeant l’une de ses hypothèses : le taux de mortalité du coronavirus pour lequel j’applique les résultats présentés ci-dessus dans le chapitre « La mortalité du coronavirus largement surestimée ! ». Nous prendrons le taux moyen de 0,70% qui est, pour nous, le taux moyen maximum de mortalité (au lieu du taux moyen de 2,80% retenu par Gilles).
Sortie du confinement pour la France : les principes
- suivant le principe du (dé)confinement différencié (immunité collective douce)
- calculé en tenant compte :
- du taux de mortalité CoViD-19 par tranches d’âges (basé sur une moyenne générale de 0,70%),
- de la pyramide des âges en France en 2020,
- d’un facteur multiplicatif du besoin en nombre de respirateurs par rapport au taux de mortalité.
Déconfinements par catégories de foyers :
Par exemple ‘Foyers 1’ ci-dessous est la catégorie des foyers (maison, appartement, habitation) dont tous les occupants sont âgés de 0 à 39 ans inclus, tous en bon état de santé général (les foyers contenant au moins une personne en mauvaise santé devront attendre des étapes ultérieures du déconfinement).
« En bonne santé » ci-dessous désignera l’état de santé général, sans besoin de savoir si les personnes ont été infectées par CoViD-19, ni à quel stade elles sont de leur infection. Aucun besoin de test pour déterminer la capacité de déconfinement d’un foyer.
Le délai initial (démarrage au 1er mai) permet d’attendre la décrue de la charge hospitalière, d’organiser les opérations (recensement des personnes), donne le temps de diffuser et expliquer les consignes à la population, et de répondre aux questions.
Le délai de 2 semaines entre chaque étape permet de tenir compte de la période d’incubation asymptomatique du CoViD-19 (5 jours en moyenne, mais jusqu’à 14 jours), et donne le temps d’ajuster le plan (différer éventuellement les étapes suivantes), en fonction des résultats de chaque fin d’étape.
Le Plan de déconfinement
- Foyers 1 (occupants tous 0-39 ans, tous en bonne santé) : 1er mai 2020
→ 25 millions de personnes environ ; besoins respirateurs : ~ 5000
=> 25 millions de personnes déconfinées (37% de la population)
- Foyers 2 (occupants tous 0-49 ans, tous en bonne santé) : 15 mai 2020
→ + 15 millions de personnes environ ; besoins respirateurs : ~ 10000
=> 40 millions de personnes déconfinées (59% de la population)
Début juin, presque toutes les activités ont reprise avec plus de 80% de la population active déconfinée. A fin juin, cette population sera immunisée.
- Foyers 3 (occupants tous 0-54 ans, tous en bonne santé) : 1er juin 2020
→ + 5 millions de personnes environ ; besoins respirateurs : ~ 14000
=> 45 millions de personnes déconfinées (66% de la population)
- Foyers 4 (occupants tous 0-59 ans, tous en bonne santé) : 15 juin 2020
→ + 4 millions de personnes environ ; besoins respirateurs : ~ 14.000
=> 49 millions de personnes déconfinées (73% de la population)
Courant juillet, 95% de la population active sera déconfinée et immunisée.
Attention : les étapes suivantes nécessitent théoriquement un grand nombre de respirateurs => en fonction de l’expérience acquise lors des étapes précédentes de déconfinement, de l’évolution de l’équipement des hôpitaux, et des éventuels progrès préventifs et/ou thérapeutiques, elles nécessiteront peut-être un étalement plus long dans le temps, pour permettre d’absorber cette charge.
- Foyers 5 (occupants tous 0-61 ans, tous en bonne santé) : 20 juillet 2020
→ + 2millions de personnes environ ; besoins respirateurs : ~ 23.000, peut-être moins si on a des traitements d’ici là permettant de réduire la durée de la maladie et la mortalité
=> 51 millions de personnes déconfinées (76% de la population)
- Foyers 6 (occupants tous 0-64 ans, tous en bonne santé) : 5 août 2020
→ + 2 millions de personnes environ ; besoins respirateurs : ~ 23.000 (Id ci-dessus)
=> 53 millions de personnes déconfinées (79% de la population)
- Foyers 7 (occupants tous 0-66 ans, tous en bonne santé) : 20 août 2020
→ + 2 millions de personnes environ ; besoins respirateurs : ~ 23.000 (Id ci-dessus)
=> 55 millions de personnes déconfinées (82% de la population)
Arrivée à 55 millions de personnes déconfinées, la France a atteint le seuil de 80% de la population immunisée le 15 septembre, qui devrait permettre de fortement ralentir la propagation de l’épidémie. Mais le risque demeurera important (1) car on ne sait pas si l’immunité est définitive et (2) pour les personnes âgées même si d’ici là, je l’espère, des traitements auront fait preuve de leur efficacité.
L’ivermectine, un sérieux espoir dans la lutte contre le coronavirus !
Je peux faire de mon expérience de ce médicament puisque je le prends depuis 8 ans à raison de 4 comprimés tous les 6 mois.
Des chercheurs australiens, dans une étude parue le 3 avril, ont prouvé l’efficacité de l’ivermectine contre le coronavirus dans une expérimentation in vitro (en éprouvette). L’ivermectine a tué le Covid-19 en 48 heures !
J’ai fait de nombreux voyages dans le monde entier, et en particulier en Afrique. Au cours d’un de ces voyages dans l’intérieur de la Guinée il y a 8 ans, j’ai été piqué par de petites mouches noires, porteuses d’un parasite. J’ai eu alors une onchocercose, une filariose qui touche environ 40 millions de personnes en Afrique et en Amérique centrale.
La petite mouche noire (Simulium yahense) responsable de la propagation
Le processus de contamination
Dans la pratique, ça procure des démangeaisons (comme si vous étiez piqués en permanence par des moustiques). Mais l’onchocercose est aussi la première cause de cécité dans les zones infestées et la deuxième cause de cécité (d’origine infectieuse) dans le monde. C’est ce qu’on appelle la « cécité des rivières » (« river blindness » en anglais).
Un enfant atteint de la cécité des rivières
Depuis je dois prendre tous les 6 mois 4 cachets d’ivermectine, un médicament assez rare en Europe, mais très courant dans les zones infectées en Afrique et utilisé régulièrement par les malades. Ce médicament est aussi indiqué dans le traitement contre la gale. Je n’ai jamais eu d’effets secondaires en 8 ans.
Revenons au Coronavirus.
Des chercheurs de l’université de Monash (Australie) ont annoncé le 3 avril dans une publication scientifique que l’Ivermectine s’avère efficace contre le nouveau coronavirus. Selon cette étude, ce médicament, approuvé depuis longtemps par la FDA et l’OMS, tue in vitro (en éprouvette) et en 48 heures, le coronavirus. Des essais cliniques sur l’homme ont été entamés selon l’équipe de recherche et les résultats sont attendus début mai.
Le lien vers l’étude australienne : The FDA-approved Drug Ivermectin inhibits the replication of SARS-CoV-2 in vitro
et en PDF : Etude PDF
Dans leur publication scientifique, les chercheurs affirment que l’ivermectine inhibe la réplication du SRAS-CoV-2 in vitro. Non seulement, il s’avère un inhibiteur du virus causal COVID-19 (SARS-CoV-2) in vitro, mais un seul traitement capable de réduire le virus d’environ 5.000 fois à 48 h en culture cellulaire.
L’ivermectine est largement disponible, en raison de son inclusion sur la liste OMS des médicaments essentiels. C’est un agent parasitaire à large spectre, reconnu et qui devait être expérimenté pour des effets à long terme contre le paludisme avec une seule prise par an.
Si son efficacité est avérée après des essais sur des malades infectés, il pourrait s’agir d’un traitement beaucoup plus facile à administrer que la chloroquine et sans effet secondaire.
Si vous voulez en savoir plus : Coronavirus : Impact économique de la pandémie en Europe
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© acheterenespagne.fr – Avril 2020 – Coronavirus : le confinement et sa sortie
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